Depuis 1982, la Fondation Suisse pour les Téléthèses (FST) œuvre à l’utilisation de la technologie au service des personnes en situation de handicap. Suite à une récente fusion, l’institution s’est renommée « Centre d’Innovation pour les Technologies d’Assistance (IAT) » et est basée à Sierre et à Nottwil. Cette nouvelle entité constitue désormais un département de la Fondation Suisse pour les Paraplégiques, qui est la deuxième plus grande association de Suisse avec près d’1’800’000 membres et 1’500 collaborateurs ! La santé digitale figure bien entendu parmi les domaines de prédilection du centre.
Aujourd’hui, les principales activités du Centre IAT se résument à de la recherche et développement pour la création de services et outils informatiques et/ou électroniques, innovants pour les personnes handicapées. Un focus est mis sur les besoins des personnes en situation de handicap physique, moteur et/ou cognitif.
35 ans, et de nombreuses success stories !
L’ancienne FST a connu différentes success stories depuis le début de son activité en 1982.
L‘une de ses premières réussites date de 1987. Il s’agit de la télécommande JAMES, qui permet de s’adapter dans une large mesure aux besoins de ses utilisateurs. Cet appareil est capable d’apprendre et de reproduire les codes infrarouges des appareils afin de les rendre davantage accessibles aux personnes handicapées.
Un deuxième projet prometteur consiste en une interface nommée « Computer Wheelchair Interface ». Ce système de pilotage oculaire de l’ordinateur est monté directement sur le fauteuil roulant. L’image est alors transmise par la webcam frontale. Il suffit à l’utilisateur de fixer son regard sur la flèche correspondante pour que le fauteuil se déplace dans la direction désirée. Une belle réussite qui a débuté par un projet en 2010 et dont le produit est livré et utilisé depuis novembre 2013 !
Un troisième exemple de success story ? Initié courant 2009, le « PhonoWriter Windows devait répondre aux difficultés rencontrées en classe par les élèves dys (dyslexiques, dysorthographiques, dysgraphiques, etc.). L’idée était de leur fournir des logiciels qui les aident à rédiger un texte orthographiquement et grammaticalement, tout en leur permettant d’apprendre et de s’autocorriger.
Participer à l’Arkathon, un plus ?
L’Arkathon n’a plus de secret pour IAT : la fondation a déjà participé aux trois Arkathon organisés par la Fondation The Ark et Swiss Digital Health. Elle en garde de très bons souvenirs. Pour Julien Torrent, responsable du groupe R&D d’IATLab, « cela ne fait aucun doute : IAT participera volontiers au prochain Arkathon Hacking Health Valais, qui a lieu du 23 au 25 mars prochain ».
Ce dernier précise : « L’Arkathon nous a permis de pouvoir tester des hypothèses et d’être immergé dans une ambiance dynamique. » Leur participation à l’Arkathon de mars pourrait peut-être aider à explorer de nouvelles pistes pouvant potentiellement aboutir à la création d’une nouvelle solution.